Gestion des terroirs et conservation de la biodiversité végétale

Cas de l’arrondissement de Oumako au Bénin

Le présent document présente l'étude sur les modes d’exploitation de gestion des terroirs dans un contexte de dégradation de la biodiversité végétale dans l’Arrondissement de Oumako (Bénin).

La démarche méthodologique s’est focalisée sur la collecte des données à partir des enquêtes socio-économiques, l’approche diachronique et des relevés phytosociologiques.

Au total 251 personnes ont été interrogées.

L’analyse de la matrice de transition révèlent que : les savanes arborées et arbustives ont connu une régression de 22,46 %, les plantations ont subi une régression de 0,83 %, les mosaïques de champs et jachères sous plantation ont connu une régression de 1,27 % tandis que les agglomérations ont connu une progression de 0,76 %.

L’agriculture, l’exploitation forestière, la carbonisation, le maraîchage, l’agroforesterie, la sylviculture, l’élevage et l’exploitation des carrières ont été perçus par les populations comme les modes de gestion des terroirs.

De toutes ces activités, l’agriculture a été identifiée comme la première cause de dégradation de la biodiversité végétale.

Les modes de conservation utilisés sont : la sacralisation, l’agroforesterie et la sylviculture.