L'INNOCENCE CRIMINELLE
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L’action du roman s’organise pratiquement autour d’une seule grande intrigue : une rencontre de fortune entre un aventurier en quête d’asile, Jessy et la belle Candide.
Les conditions macabres dans lesquelles se déroule la pérégrination de notre super héros Jessy, parce que victime du sinistre complot que les villageois ont ourdi contre sa famille qu’il ne reverrait pas, font paradoxalement le lit d’une rencontre d’une fille belle, la déesse du village, Candide, comme si l’auteur voulait réconcilier par cette rencontre de fortune le pathos et l’eros de la vie.
L’innocence criminelle qui préside au destin théorique de ce roman vient du fait que l’acte incestueux que Candide a orchestré avec son frère Edouard est une transgressiveté de la sociologie familiale africaine.
En se rapportant à son frère sur un mode de relation amoureuse de type incestueux, Candide dont l’innocence est pourtant bien établie couve en elle un crime.
A cause de ce crime, l’innocence que véhicule la charge sémantique de son nom n’est qu’un bluff qui prend le mot pour la chose.
Ramadane Djague
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Irénée SEKELE BAKNOR est un passionné de la littérature et est auteur d'un théâtre "Dans l'ombre du destin" aux Éditions Muse.
Il consacre sa plume à transcrire les expériences vécues afin que chacun dans sa singularité se retrouve comme faisant partie d'un univers des personnes qui partagent des mêmes expériences.
Fiche technique
- Auteur
- IRÉNÉE SEKELE BAKNOR
- Langue
- Français
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L’action du roman s’organise pratiquement autour d’une seule grande intrigue : une rencontre de fortune entre un aventurier en quête d’asile, Jessy et la belle Candide.
Les conditions macabres dans lesquelles se déroule la pérégrination de notre super héros Jessy, parce que victime du sinistre complot que les villageois ont ourdi contre sa famille qu’il ne reverrait pas, font paradoxalement le lit d’une rencontre d’une fille belle, la déesse du village, Candide, comme si l’auteur voulait réconcilier par cette rencontre de fortune le pathos et l’eros de la vie.
L’innocence criminelle qui préside au destin théorique de ce roman vient du fait que l’acte incestueux que Candide a orchestré avec son frère Edouard est une transgressiveté de la sociologie familiale africaine.
En se rapportant à son frère sur un mode de relation amoureuse de type incestueux, Candide dont l’innocence est pourtant bien établie couve en elle un crime.
A cause de ce crime, l’innocence que véhicule la charge sémantique de son nom n’est qu’un bluff qui prend le mot pour la chose.
Ramadane Djague