Efficacité des huiles essentielles contre les moustiques
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Biopesticides et lutte antivectorielle
L’objectif du présent travail est d’étudier la composition chimique et l’activité biologique des huiles essentielles de deux plantes, Mentha pulegium et Laurus nobilis à l’égard de trois espèces de moustiques les plus abondantes dans la région de Tébessa, Culex pipiens, Culiseta longiareolata et Aedes caspius.
L’analyse chimique de ces huiles par CPG/SM, a révélé la prédominance des composés monoterpéniques.
Les essais toxicologiques réalisés, ont révélé le pouvoir insecticide de ces HEs à l’égard de trois espèces de moustiques avec une efficacité marquée de la Menthe par rapport au Laurier.
Les biomarqueurs révèlent d’une part, un effet neurotoxique des huiles essentielles chez ces trois espèces de moustique, via une inhibition de l’activité spécifique de l’AChE et d’autre part, une induction du système de détoxification par le biais d’une augmentation des GSTs et une diminution de la GSH.
Par ailleurs, le traitement par ces HEs provoque une perturbation de la croissance et des réserves énergétiques des individus.
Dr.
GUENEZ Radja, maître de Conférences à l'Université Echahid Cheikh Larbi Tebessi.
Chercheur au sein du Laboratoire Eau et Environnement.
Fiche technique
- Auteur
- Radja Guenez
- Langue
- Français
Biopesticides et lutte antivectorielle
L’objectif du présent travail est d’étudier la composition chimique et l’activité biologique des huiles essentielles de deux plantes, Mentha pulegium et Laurus nobilis à l’égard de trois espèces de moustiques les plus abondantes dans la région de Tébessa, Culex pipiens, Culiseta longiareolata et Aedes caspius.
L’analyse chimique de ces huiles par CPG/SM, a révélé la prédominance des composés monoterpéniques.
Les essais toxicologiques réalisés, ont révélé le pouvoir insecticide de ces HEs à l’égard de trois espèces de moustiques avec une efficacité marquée de la Menthe par rapport au Laurier.
Les biomarqueurs révèlent d’une part, un effet neurotoxique des huiles essentielles chez ces trois espèces de moustique, via une inhibition de l’activité spécifique de l’AChE et d’autre part, une induction du système de détoxification par le biais d’une augmentation des GSTs et une diminution de la GSH.
Par ailleurs, le traitement par ces HEs provoque une perturbation de la croissance et des réserves énergétiques des individus.