

En Côte d’Ivoire, l’on peut constater une forte persistance de la corruption dans la gestion des affaires publiques, en dépit de plusieurs actions posées par l’État en vue de lutter efficacement contre ce phénomène social.
Pour comprendre ce paradoxe, une analyse de la législation en vigueur, en matière de lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire a été faite.
Elle a permis de relever dix (10) faiblesses sociologiques majeures qui font qu’elle renforce la capacité de résistance de la corruption au lieu de l’affaiblir considérablement.
Dès lors, dans l’objectif d’accroître le niveau d’efficacité de la lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire, l’auteur a préalablement mis en relief ces dix (10) faiblesses sociologiques.
Sur la base de ces données, il a fait une proposition de loi portant prévention et lutte contre les formes de corruption active, passive et protégée.
Cette proposition de loi est suivie d’un test qui l’opérationnalise, à l’effet de mesurer son efficacité sur le comportement de l’acteur relativement à la capacité de celui-ci :-à faire une offre de corruption ;-à accepter une offre de corruption ;-et à garder le silence sur un acte de corruption qui l'implique.
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Né le 17 mars 1994, YOKROGUHE Goualy Cyrille est titulaire d'un Master en Sociologie du Développement obtenu en 2018.
En janvier 2021, il intègre l'École Nationale d'Administration ivoirienne.
Son objectif à long terme, est d'exercer au sommet de l'État ivoirien dans le but d'aider son pays à relever le défi de la bonne gouvernance.
Fiche technique