Les infiltrés de la première heure

Plaidoyer pour un congolais du type nouveau

D’abord, la base de toute histoire qui se veut crédible, c’est la vérité et la vérité, c’est reconnaître les évidences.

Or cette vérité, expulsée de l’histoire, s’est réfugiée dans la légende qui est l’épopée des dominés.

Avant la venue de colons, notre pays était subdivisé en empire, et que chacun des empires était autonome vis-à-vis des autres.

Ce qui sous-tend que, la désunion de par les frontières était plausible.

Dirait-on, que c’est grâce aux blancs que nous partageons un seul territoire, dont nous sommes fiers aujourd’hui de présenter à la face du monde tel qu’un pays sous-continent.

Cela est le plus beau cadeau que les colons nous aient fait.

Car on ne saurait aimer les œuvres sans en aimer leurs auteurs.

C’est ainsi, dans le même ordre qu’on respecte nos ancêtres traditionnels noirs, nous devons tout de même le faire à ceux dont on considère comme nos ancêtres modernes (les blancs).

Si les colons ont unis les territoires pour en faire un patrimoine commun à tous, un seul espace culturel des langues, par contre nos ancêtres traditionnels eux, ont promu les valeurs sur lesquelles nous devons poser les atouts colonialistes.