Échec de la co-gestion de la forêt classée de Nyalama de 1996 à 2006

Pourquoi cette première expérience de co-gestion en Guinée n’a-t-elle pas abouti à Lélouma dans le Fouta Djallon ?

Le livre a pour objectif de mettre en évidence la corrélation entre le degré de participation des populations locales à travers leurs savoirs locaux et pratiques traditionnelles de gestion des ressources naturelles et le taux de réussite d’un projet de co-gestion d'une forêt tel que celui ayant porté sur celle de Nyalama dans Lélouma, au Fouta Djallon.

Une des contributions de cette recherche a été de montrer que la gestion d’un bien naturel comme la forêt classée de Nyalama constitue une contribution modeste, sans doute, mais essentielle à la lutte générale contre le réchauffement climatique.

Le choix méthodologique a porté sur la méthode qualitative de collecte de données et l’approche systémique.

Les techniques sont l'entretien semi-dirigé, la fouille archivistique et l’observation directe.

Quant aux outils de collecte des données, ce sont les grilles d’entretien sémi-dirigé et d’observation du terrain.

Cette recherche a permis de révéler que l’approche techniciste et/ou scientiste a prévalu sur celle des modes traditionnels d’aménagement et de gestion des forêts.

Voilà la raison de l'échec du Projet.