

Dans le « monde du business, il n’y a pas de relations d’affaires s’il n’y a pas de confiance ».
Pourtant, la stabilité des échanges non-contractuels ne repose pas sur une confiance « aveugle » mais, bien au contraire, requiert une confiance interpersonnelle fondée sur « une rationalité socio-culturelle », dont il faut explorer ses propriétés.
À cet effet, les relations d’échanges du transport informel de marchandises au Maroc, a priori non contractuelles et incertaines, sont gouvernées par « un algorithme social » fondé sur la confiance interpersonnelle, et dans laquelle les vertus (Niya, lkelma,…) créent « une osmose parfaitement hermétique» garantissant des « meilleurs pratiques éthiques d’échanges ».Dès lors, l'opportunisme n'est plus un obstacle, vu que l’insuffisance de confiance s’accompagne, souvent, d’une exclusion de la communauté (pertes à long terme supérieures aux gains de court terme), grâce au contrôle social exercé par certains Dam’n , dans le but d’adopter un comportement « non opportuniste », dans les relations d’échanges, de façon innée spontanée sous l’emprise de l’ordre social (vertus et valeurs traditionnelles,…) plutôt que l’ordre judiciaire (contrats,...).
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Directeur Pédagogique – Établissement d'Enseignement Supérieur Privé.Docteur en Sciences de Gestion.
UNIVERSITE IBN TOFAL Kenitra.
Fiche technique