Problématique de l'observance du traitement chez les patients sous ARV

Cas des patients suivis à la formation sanitaire à base communautaire de Yopougon-Wassakara, Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire est l’un des pays les plus affectés par l’infection à VIH en Afrique de l’Ouest.

Depuis plus d’une dizaine d’années, elle s’est engagée dans la riposte selon une approche multisectorielle et décentralisée de la prise en charge des personnes atteintes de VIH.

Au nombre de ces approches, les médicaments ARV et le bilan de suivi sont offerts gratuitement aux malades atteints de VIH.

Cependant, les mesures prises pour faciliter et améliorer l’accès au traitement à travers la gratuité des médicaments ARV sont compromises par la faible rétention des malades atteints de VIH dans le système de soins en Côte d’Ivoire.

Or, l’accès aux traitements ARV est gratuit pour tous les malades atteints de VIH qui remplissent les conditions retenues par les structures de soins.

Ainsi, la relation de soins, l’influence de la stigmatisation et d’étiquetage sur les revisites médicales, les offres et compétences des « religieux », « guérisseurs » et « traditérapeutes » ont été analysées.

De réelles possibilités d’améliorer la rétention des malades atteints de VIH dans la prise en charge existent si les raisons qui motivent ces derniers à abandonner les traitements ARV sont élucidées.