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Le royaume baoulé face à Houphouët-Boigny et ses héritiers (1934-2019)
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En Afrique, la beauté d’un objet d’art réside beaucoup plus dans la fonction qu’il remplit dans son milieu de vie.
Pour mieux cerner le message véhiculé par l’art africain, il est donc judicieux de s’initier au langage des signes, des symboles, des formes et des couleurs, qui constituent un véritable langage sémiotique.
L’expression de la beauté de la laideur trouve tout son sens dans ce contexte.
Voilà ce que l’auteur fait découvrir dans le présent ouvrage, en s’appuyant sur différentes formes d’art pratiquées chez les bamum, à savoir: l'architecture, la sculpture, le dessin, la broderie de perles, le tissage, la poterie...
cette richesse artistique est fonction de multiples campagnes militaires menées par les Bamum au fil des siècles.
Chaque tribu conquise a dû apporter une contribution aussi petite soit-elle à l'éclosion de l'art et de la culture bamum, une fédération de plusieurs peuples unis par la guerre.
Idrissou NJOYA est Enseignant-chercheur, à l’Institut des Beaux-Arts de Foumban-Université de Dschang.
Titulaire d’un Doctorat PhD., il est plasticien par vocation, Historien de l’Art de formation, et Chef de Département des Arts Décoratifs de fonction.
Il est le Directeur de la Maison de la Culture du Palais de rois Bamum de Foumban-Cameroun.
Fiche technique