

On assiste à une augmentation considération de la fréquence des césariennes dans le monde due à une modification de ses indications.
Le souci de faire naître un enfant dans le meilleur état possible a vu les indications de la voie haute augmenter en crescendo.
Plusieurs travaux ont montré que le taux de césarienne au sein d’une maternité n’était pas seulement lié aux caractéristiques des patientes, mais aussi à des caractéristiques intrinsèques à la maternité ou à l’obstétricien.La césarienne est devenue dans l’esprit de nombreux obstétriciens un instrument de sauvegarde fœtale.
Mais malgré ces césariennes toujours très nombreuses, le taux de mortalité périnatale (décès d’enfants de moins de 7 jours plus les morts nés) est stable depuis 20 ans.La fréquence des indications pose alors des difficultés de classifications.
Celle-ci peut se faire selon la chronologie par rapport au début de travail, selon l’intérêt maternel, fœtal ou mixte … L’accouchement des femmes enceintes par la consultation prénatale permet de poser le diagnostic précoce des pathologies maternelles au cours de la grossesse réduisant encore mieux le taux de césarienne d’urgence source de complications.
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Docteur TADJ Keltouma est maître de conférences A en Gynécologie Obstétrique, titulaire d’un DEMS en 2000.
Elle est aussi Chef d’unité de diagnostic prénatale au service de Gynécologie Obstétrique de l’Établissement Hospitalier Universitaire d'Oran.Docteur ZELMAT Setti Aouicha est Professeur en anesthésie - réanimation depuis 2019.
Fiche technique